Elle m'appelait mon grand- contre chant
Et d'un jour à l'autre le silence s'installe et se déploie l'absence. Et d'une minute à l'autre le monde bascule, le monde perd son enchantement. Et d'une seconde à l'autre, apparaît la souffrance, dure, injuste, inutile. Le temps d'une valse à l'endroit, d'une valse à l'envers, une mère s'en est allée, loin des regards qui l'aimaient, loin des doigts qui la frôlaient...
Et d'un jour à l'autre le silence s'installe et se déploie l'absence. Et d'une minute à l'autre le monde bascule, le monde perd son enchantement. Et d'une seconde à l'autre, apparaît la souffrance, dure, injuste, inutile. Le temps d'une valse à l'endroit, d'une valse à l'envers, une mère s'en est allée, loin des regards qui l'aimaient, loin des doigts qui la frôlaient, pour pénétrer dans un hiver long et parsemé d'incertitudes. Hôpitaux, gyrophares, assistance respiratoire.. des mots cruels, des mots violents. Rites funéraires, rabbins, chantres, prières... des mots de réconfort, des mots de soutien. Mais le pire est à venir, le pire n'est plus très loin. Robert Yarcov déroule le tapis de la douleur, restitue des odeurs, des images et regagne sa solitude. Les phrases s'enchaînent, les coeurs se resserrent, mais l'espérance s'installe, pourtant, l'espérance embellie par des souvenirs qui scintillent.
- Auteur
- Robert Yarcov
- Pages
- 72